L’antisionisme ne s’oppose pas à la politique israélienne, il s’oppose à l’existence même d’Israël en invoquant un prétendu apartheid et la défense des palestiniens. Mais ni l’un ni l’autre ne résiste à l’épreuve des faits. L’antisionisme est devenu le faux nez de l’antisémitisme et permet aux lâches de dissimuler leur haine des juifs derrière celle d’Israël. 

Un apartheid en Israël ? Une mystification. Tous les citoyens israéliens, quelle que soit leur culture, couleur, religion, idées politiques, orientation sexuelle disposent des mêmes droits. Les musulmans, les druzes, les chrétiens israéliens ont le droit de vote, sont députés, juges, hauts-gradés dans l’armée, acteurs, chanteurs, travaillent en Israël, ont le droit de se marier avec des israéliens de toutes religions, peuvent s’exprimer librement. 17 députés sur 120 représentent la minorité arabe. Combien de députés représentent les communautés juives des pays arabes ? Il n’existe pas d’apartheid en Israël.

Quant aux palestiniens, les antisionistes ne s’y intéressent que lorsqu’Israël est concerné. Combien de manifestations BDS a-t-il organisé au soutien des palestiniens du Liban, de Syrie, de Jordanie, d’Egypte qui n’ont pas le droit d’acquérir des terres, de voyager, d’exercer nombre de professions, d’acquérir la nationalité ? Aucune. Combien de manifestations pour soutenir les palestiniens du camp de Yarmouk pris en étau entre l’armée syrienne et Daesh ? Aucune.

Les antisionistes ne sont pas pro-palestiniens, ils sont anti-israéliens. 

La finalité de l’antisionisme est la disparition de l’État d’Israël. Or, remettre en cause l’existence même de l’État d’Israël – compte tenu de sa spécificité juive – ne peut s’analyser autrement qu’au travers du prisme de l’antisémitisme.